Il fallait bien au moins ça : vendredi dernier, alors que le pays se remettait à peine du vote en première lecture de la Loi Renseignement, Manuel Valls présentait à Créteil un vaste plan de communication destiné à mobiliser les médias sur d’autres questions que l’économie, le chômage, le respect de la vie privée ou l’effondrement du système de santé ou d’éducation en France. Et comme sujet principal de diversion, le premier ministre a choisi la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Normal : pour notre tremblotant Premier ministre, le racisme n’a jamais été aussi fort dans le pays. À l’écouter, des hordes barbares n’ont jamais été autant prêtes à déferler sur la nation que maintenant : pour lui et grâce au Gouvernotron 2000, un instrument de mesure extrêmement avancé et particulièrement précis, « le racisme augmente de manière insupportable dans le pays », ce qui l’a même poussé à déclarer, tout de go :
C’est ce que j’ai voulu résumer à la tribune de l’Assemblée nationale, le 13 janvier, en disant simplement que les Français juifs ne devaient plus avoir peur d’être juifs. Et que les Français musulmans ne devaient plus avoir honte d’être musulmans.
Quant aux chrétiens, en revanche, ils peuvent continuer à fouetter silencieusement. Ça tombe bien : c’est ce qu’ils savent d’ailleurs faire le mieux, rester silencieux, grâce à une presse qui saura se garder de relayer les éventuelles remarques qu’ils pourraient faire à ce sujet, ou qui, le cas échéant, montrera par d’habiles sous-entendus que pour ces catégories-là, le problème n’existe pas ou est très grandement exagéré, allons allons, ne nous emballons pas :
De toute façon, on ne les écoutera pas, parce que Manuel et sa clique ont du giga-pain sur la méga-planche : selon le commode Observatoire de l’Islamophobie, au premier trimestre de cette année, 226 actes anti-musulmans ont été recensés, soit six fois plus que sur la même période de l’an dernier. Quant aux actes antisémites, leur nombre a doublé l’an dernier par rapport à 2013. Pour les statistiques concernant les cimetières profanés ou les églises brûlées, nous attendrons sagement (et silencieusement, bien sûr) le décompte officiel que le ministère de l’Intérieur tient probablement à jour scrupuleusement. Il sera relayé par toute la presse, promis juré.
Comme on le voit, tout ceci justifie apparemment que le gouvernement, premier ministre en tête, se mobilise comme un seul homme pour lutter contre ce nouveau fléau qui serait lié, d’après la fine analyse de Manu, à « une France travaillée par le populisme ». Alors, comme il y a « urgence à passer de l’indignation – trop souvent insuffisante – à l’agitation l’action », Manu la bricole a dévoilé le plan B. Pour rappel, le plan A, c’était celui qui consistait à avoir du changement maintenant avec (enfin) une France apaisée, mais comme ce plan a explosé en vol quelque part entre mai 2012 et janvier 2015, et à plusieurs reprises, il a fallu improviser.
Ce qui ne veut pas dire qu’on va simplement faire comme d’habitude, c’est-à-dire distribuer un dossier de presse et quelques petites brochures colorées, organiser une ou deux conférences de presse avec buffet, petits fours et quelques personnes impliquées dans la Grande Cause devenue Nationaââale pour l’occasion. Non. Cette fois, et comme la France n’est pas encore tout à fait à 100 % de dette par rapport à son PIB, on va mobiliser 100 millions d’euros de la poche des autres (youhou, c’est de vous qu’il s’agit !) sur trois ans.
Bien évidemment, le site gouvernemental ne s’étend pas des masses sur les différentes affectations de tous ces beaux millions trouvés on ne sait trop où dans un budget en déficit de plusieurs dizaines de milliards, mais on comprend de toute façon qu’à part asperger encore un peu plus quelques unes des associations amies déjà largement subventionnées, créer l’inévitable commission Truc ou demander un rapport Machin, et – bien sûr ! – cramer le reste en communication sur papier glacé, il n’y a guère d’autres choses possibles pour nos dirigeants ; soyez d’ailleurs assuré que si combattre le racisme ou l’antisémitisme efficacement consistait à produire des boules de gomme, le gouvernement s’y serait déjà mis. Et avec 33 millions d’euros par an, mine de rien, on peut faire pas mal de boules de gomme trucs… En matière de lutte contre le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme, bien sûr, mais aussi, et surtout, ne l’oublions pas, en matière de publicité, de conférences de presse, de petits fours et de brochures colorées, qui sont ici le nerf de la guerre de l’opération ministérielle du J’Occupe Le Terrain Avec Ma Nouvelle Marotte.
Accessoirement, on va renforcer les sanctions, notamment en passant dans le domaine pénal ce qui avant était du domaine de la presse. Cela ouvre la voie à d’intéressantes perspectives, comme la comparution immédiate, et la possibilité de mettre les suspects en garde à vue. Oh, que voilà la bonne nouvelle qui va donner une nouvelle latitude aux parquets ! De l’aveu même d’avocats spécialisés, cela donnera l’occasion aux procureurs, en fonction des tribunaux, de choisir de réprimer plus fortement certains délits que d’autres, ce qui pourrait porter atteinte à la liberté de la presse. Franchement, est-ce bien gênant, au point où nous en sommes ? Mieux : n’est-ce pas l’effet recherché ?
Ah, décidément, toute cette jolie communication, toute cette agitation citoyenne et musclée, le tout pour un prix modique et un impact sur le monde réel encore plus modique, ça me rappelle quelque chose… Ah oui, c’était il y a bien longtemps, il y a facilement deux mois, moment qu’avait choisi Taubira pour… renforcer l’arsenal antiraciste. Doit-on voir dans la récupération de Valls une nouvelle disgrâce pour la Garde des Sceaux ?
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Sur le web
C’est dommage, avec un titre comme ça on va vous mettre en prison pour apologie de crimes contre l’humanité et on perdra le plaisir de vous lire…
ma foi , le ps n’est ni plus ni moins en train de se préparer à l’élection de 2017 ;ils vont avoir besoin de beaucoup de nouvel électeurs votant pour eux ; ils leur faut hammeçonner tout ce petit monde , avec de l’argent gratuit et des loies sensées les protéger , beaucoup de mensonges aussi et de promesses en l’air ;la france n’est pas raciste , mais on nous fait croire le contraire ; et puis pendant que l’on nous bassine avec ça ,le ps ne nous parle pas du reste et de tout ce qui ne va pas ; je sens que les deux années qui vont suivre nous réservent de trés mauvais moments ; et j’augure mal de l’avenir de la france avec les clowns dangereux qui se trouvent pour l’instant du moins à sa tête ;
bonjour marie ,pour ce que l’on en voit sur les médias ,et pour le moment cette situation de « racisme » ,de séparatisme , de marginalisation, de création de zones de non droit ,voir de provocations sont uniquement le fait des mêmes ethnies ,à qui le français lambda n’a rien demandé !
Ce qui est inquiétant dans ce pays ,ce sont les quelques centaines de pseudos-intellectuels qui cherchent à faire passer pour conforme aux normes leurs critères de valeurs marginales .
Y aura-t-il une élection présidentielle en 2017?
Et le racisme anti-chrétien ❓ 2 poids 2 mesures …
Mais qu’attendre d’un capitaine de turbo-rétro pédalo et de sa danseuse ❓
Rien 🙁
Le problème des libéraux et des conservateurs c’est de croire que parce que le racisme est aujourd’hui beaucoup moins virulent que par le passé (apartheid en afrique du sud, ségrégation aux usa, esclavage, colonisation, etc) il ne peut pas se renforcer.
La plupart des libéraux et l’ensemble des conservateurs croient que parce que notre société actuelle est très tolérante (en comparaison d’époques antérieures) cette tolérance est une chose acquise, éternelle, qui ne peut pas disparaître.
Par exemple ces libéraux et ces conservateurs se disent naïvement : « on peut laisser des racistes traiter Obama de sous-homme et Taubira de singe, parce que de toute façon ces racistes resteront toujours minoritaires. »
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne peut pas y avoir de société libérale sans que préalablement la population souhaite que tout le monde (blancs, noirs, hommes, femmes…) ait les mêmes droits. Or ce souhait d’égalité nécessite que la population raisonne d’une façon qui est inextricablement en contradiction avec un raisonnement raciste ou sexiste …
Une population raciste pense que ceux qui n’ont pas sa couleur de peau lui sont inférieurs, et que par conséquent les agresser est une chose naturelle plutôt qu’une violation de leurs droits. Une telle population raciste ne peut donc pas souhaiter que tout le monde ait les mêmes droit, or ce souhait est le prérequis à l’existence d’une société libérale.
Ben oui c’est con le peuple.
Moralité, changer de peuple. 😉
Le monde tel qu’on aimerait qu’il soit, pas comme il est.
Du pur Rousseau, votre commentaire. Ou l’art de fuir la réalité.
Oui, il y a des cons partouts. Le sujet du jour? Les cons racistes.
Et après? Les cons sexistes? Les cons homophobes? Les cons pas polis?
Il me semble qu’un arsenal de lois existe.
Dans un monde liberal, l’état s’occupe de faire régner l’ordre et la sécurité, et l’application d’un nombre restreint de lois, essentiel pour le bien être de tous.
Dans un monde liberal, le budget justice ne pourrait être inférieur au budget culture…
Le problème des socialistes est de refuser la réalité pour mitonner des utopies bureaucratiques a flanc d’autoritarisme.
« Ce qu’il faut comprendre » Ah merci, j’avais pas compris par moi-même. Maintenant que j’ai compris, je vous pose la question : en quoi cette agitation (masturbation ?) gouvernementale sert-elle le vrai sujet du moment, à savoir créer les conditions de réduire le nombre de chômeurs ? Parce que des gens qui ont du boulot, sont sereins pour leur avenir, ont des projets, etc. n’en ont rien à foutre de la couleur de peau du voisin, de sa religion ou de sa manière de s’habiller. Ça devient un problème quand on cherche des boucs-émissaires.
Donc selon vous des français qui ont un travail ne peuvent pas être racistes ? Selon vous il suffit qu’il n’y ait plus de chômage en France pour que le racisme disparaisse comme par magie ? Ne vous rendez-vous pas compte à quel point vous êtes naifs ?
Certes, le chômage renforce le racisme, cependant il n’en est pas la cause première. Le racisme, comme vous l’avez très justement dit, résulte d’un besoin de chercher des boucs-émissaires, d’un besoin de trouver un coupable autre que nous-même responsable de notre malheur. Or une personne qui travaille peut très bien être malheureuse. Ce n’est pas parce qu’une personne travaille qu’elle est heureuse.
Prenons l’exemple d’un français de souche qui est célibataire malgré le fait qu’il travaille. Cet homme est très malheureux à cause de son célibat. Il a toujours cru, tel que sa famille le lui répétait inlassablement, qu’en grandissant une française de souche lui serait destinée. Par conséquent en voyant une telle femme dans les bras d’un immigré ou d’un fils d’immigré le célibataire ne peut qu’être fou de rage. Dès lors quelle action entreprendra-t-il selon vous ? S’opposer à l’immigration bien sûr ! alors que le libéralisme est contre la fermeture des frontières !
En effet, d’un point de vue libéral on ne peut pas légitimer la fermeture des frontières. Le fait que l’Etat distribue ou non des aides sociales ne change rien au fait que la France doit ouvrir ses frontières. Face aux aides sociales et à la propriété publique, la solution libérale est de supprimer ces aides sociales et de privatiser la propriété publique, la solution libérale n’est pas de fermer les frontières.
Tout ceci n’était qu’un exemple démontrant que d’une part le racisme ne provient pas forcément du chômage, il peut provenir d’une MAUVAISE ÉDUCATION (en l’occurrence : un français de souche à qui on a stupidement inculqué qu’une femme lui était réservée), et d’autre part le racisme peut contribuer à l’absence de libéralisme (en l’occurrence : le souhait antilibéral de fermer les frontières.)
Avec votre histoire de « femme de souche » j’étais tenté par un « don’t feed the troll », mais je tente toute de même un argument de discussion sur le racisme à la suite d’une interview, ce soir, des nouveaux leaders populistes finlandais.
Dans un monde libéral les tribus commercent librement et on donc des intérêts communs, des contrats à respecter, etc..
Dans un monde étatique, une tribu peut corrompre la « puissance publique » pour soutirer de l’argent aux autres tribus. En Finlande les populistes ne « veulent plus payer pour les européens ». En France certains veulent réserver les aides publiques aux « de souche », etc…
La CORRUPTION de l’Etat engendre les conflits entre tribus. Si l’Etat laissait les communautés gérer la solidarité entre elles, en garantissant la propriété privée de chacun, il y aurait moins de tensions tribales.
Tout à fait d’accord avec vous.
Prenons l’exemple d’un français de souche qui est célibataire malgré le fait qu’il travaille. Cet homme est très malheureux à cause de son célibat.
Simpliste 🙁
Par conséquent en voyant une telle femme dans les bras d’un immigré ou d’un fils d’immigré le célibataire ne peut qu’être fou de rage.
Très réducteur, comme une boite de vitesse 🙁
Vous prenez les gens pour des cons ou quoi ❓
En effet, d’un point de vue libéral on ne peut pas légitimer la fermeture des frontières.
Les frontières ne peuvent être fermées à 100%, et un libéral ne va pas perdre son temps à un truc impossible.
Le fait que l’Etat distribue ou non des aides sociales ne change rien au fait que la France doit ouvrir ses frontières.
Elles sont déjà ouvertes ❗ Pour ceux qui le veulent … pour travailler.
Face aux aides sociales et à la propriété publique, la solution libérale est de supprimer ces aides sociales et de privatiser la propriété publique, la solution libérale n’est pas de fermer les frontières.
Vous enfoncez la porte qui est grande ouverte : vu que les frontières sont déjà ouvertes, ce n’est pas la peine de les ouvrir plus grand.
Face aux aides sociales et à la propriété publique, la solution libérale est de supprimer ces aides sociales et de privatiser la propriété publique, la solution libérale n’est pas de fermer les frontières.
Encore une porte grande ouverte qui est enfoncée : ben oui, quand on est libéral, on ne ferme pas la frontière, d’une part par ce que ce n’est pas possible, d’autre part parce que ce n’est pas constructif, ni sur le plan social, ni sur le plan économique, ces gens pouvant apporter quelque chose de bien, et c’est souvent le cas plus qu’à son tour.
Supprimer les aides (publiques) est une évidence. Cela ne peut être évidemment fait en 6 mois. Mais nul ne saurait interdire les aides privées. Supprimer les aides aura des conséquences puisqu’il faudra être un peu plus ferme en trouvant la bonne mesure pour ne pas être dans l’excès.
Tout ceci n’était qu’un exemple démontrant que d’une part le racisme ne provient pas forcément du chômage, il peut provenir d’une MAUVAISE ÉDUCATION (en l’occurrence : un français de souche à qui on a stupidement inculqué qu’une femme lui était réservée), et d’autre part le racisme peut contribuer à l’absence de libéralisme (en l’occurrence : le souhait antilibéral de fermer les frontières.)
J’en ai mal à la tête de lire des trucs comme cela , pitié, de grâce, STOP. Ni moi, dont les parents et grands-parents ou arrières-grands-parents viennent de pays différents, ni mes proches, mon neveu dont les enfants ne ressemblent en rien à des français de souche, et cela n’est en rien un problème en ce qui me concerne, ne somment franco-franchouillards, et si on a l’air « de souche », eh ben, c’est simple, on l’est pas du tout. 25%, et encore, franchouillard, c’est être de souche ❓ Vous avez 2 guerres de retard
Laissez les gens sans exception se mettre au travail au lieu de passer le temps à créer des taxes et autres interdictions. Quand on a du travail et que l’on voit ce que l’on économise, pourquoi se monter le moût ❓
« Selon vous il suffit qu’il n’y ait plus de chômage en France pour que le racisme disparaisse comme par magie » Ce n’est pas ce que j’ai dit, mais c’est l’idée pour l’essentiel, oui.
« Certes, le chômage renforce le racisme, cependant il n’en est pas la cause première » on est d’accord. Après, si on a besoin des éructations vallsiennes pour changer la manière de penser des 1 à 2% de la population qui sont des racistes irréductibles, cela me semble à la fois inutile et non souhaitable.
Je n’ai rien, mais absolument rien compris au reste de votre démonstration.
Vos propos sont tout autant raciste que ce que vous pouvez penser du « français de souche ». Et je ne vois pas pourquoi cela est un problème qui ne concerne que les libéraux et les conservateurs. Pour ma part, la réaction d’individus sera proportionnelle à l’action d’autres individus. Si vous attisez des passions, vous aurez des réactions passionnées en retour. Tant que vous serez dans ce genre de débat, les gens ne réfléchiront pas, ne raisonneront pas. Donc au lieu de dénoncer le racisme, de le pointer du doigt, il faudrait arrêter la langue de bois et l’hypocrisie à chaque accusation, avoir des faits clairs, une information exacte avec un recul suffisant pour déterminer ce qui pose problème. Pour le moment, il y a un voile posé volontairement par les politiques…, personne n’est vraiment en mesure de bien cerner les causes.
Dans une société libérale, l’État veille à ce que tout le monde ait les mêmes droits et les mêmes devoirs, sans mentionner une quelconque appartenance à un groupe racial, religieux etc… On est très loin du compte. L’État, en voulant donner des protections particulières à certains groupes, a fait lui-même le lit du racisme qu’il prétendait combattre. Depuis des années, nous sommes gouvernés par des zombies électoralistes incapables de réfléchir aux conséquences des lois qu’ils votent.
La plupart des libéraux et l’ensemble des conservateurs ne croient pas, ils observent et restent par essence pragmatiques. Ce sont les utopistes (socialistes, communistes, escrologistes, …) qui croient. Ce ne sont que des définitions mais elles ont leur précision.
« il ne peut pas y avoir de société libérale sans que préalablement la population souhaite que tout le monde (blancs, noirs, hommes, femmes…) ait les mêmes droits. »
Pour moi, l’idée n’est pas que tout le monde ait les mêmes droits mais que tout le monde respecte les mêmes règles. Et il y a une grosse différence : ce n’est pas parce qu’une loi existe qu’elle est respectée. En revanche, si vous avez une forte conscience de groupe, celui qui ne respecte pas les règles de base est rejeté (avec ou sans loi – et à condition que la loi n’y fasse pas obstacle, et c’est de ce côté qu’il faudrait peut-être se poser des questions). La loi ne fait que définir le cadre d’une intervention de l’état dans le cas de comportements extrêmes. Si vous devez jugez devant les tribunaux tous les cas d’insultes pour savoir s’ils sont discriminatoires … bonne chance, et n’oubliez pas de convoquer tous les automobilistes.
« Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne peut pas y avoir de société libérale sans que préalablement la population souhaite que tout le monde (blancs, noirs, hommes, femmes…) ait les mêmes droits. Or ce souhait d’égalité nécessite que la population raisonne d’une façon qui est inextricablement en contradiction avec un raisonnement raciste ou sexiste … » commando.
« C’est ce que j’ai voulu résumer à la tribune de l’Assemblée nationale, le 13 janvier, en disant simplement que les Français juifs ne devaient plus avoir peur d’être juifs. Et que les Français musulmans ne devaient plus avoir honte d’être musulmans. » M. Valls.
Des juifs qui auraient peur tandis que les musulmans auraient honte. N’y aurait-il pas comme une sorte de mépris dans cette hiérarchie ? A vouloir flatter tous les « caliméro » …
Faux. Vous n’avez rien compris. Ce que critiquent les « libéraux et conservateurs », comme vous dites, c’est la différence de traitement entre êtres humains selon leur origine, leur couleur de peau ou leur religion, dans la manière dont sont traitées les atteintes aux personnes et aux biens.
Il n’y aucune raison de passer sous silence les profanations d’église ou de considérer qu’il ne s’agit d’un problème aussi grave que des actes racistes. Toutes les personnes doivent être protégées de la même manière. Le traitement socialiste, et français en général, introduit une discrimination positive intolérable face au droit à la sécurité, qui est un de nos quatre droits naturels.
Et pour information, les attaques envers les chrétiens en France sont de l’ordre de 700 en 2014.
Le problème c’est que l’article, comme l’essentiel des articles de h16, donne à penser que le libéralisme se réduit aux opinions subjectives de l’auteur. Avec ce genre d’articles qui ne voient jamais plus loin que le bout de leur nez on en arrive toujours à la conclusion que l’Etat emmerde prioritairement les chrétiens, les français de souche, les hommes hétéros, et que le reste de la population est constitué de privilégiés.
Le vrai libéralisme, c’est de comprendre par exemple qu’actuellement, la loi autorise les chrétiens à s’habiller en chrétiens mais refuse aux musulman(e)s le droit de s’habiller en musulman(e). La loi force les athées et les musulmans à payer l’entretien des églises et autres lieux sacrés des chrétiens, à accepter le vacarme des cloches des églises, à accepter les processions chrétiennes, et ainsi de suite.
Un autre article de contrepoints avait déjà dit la même chose que moi, en dénonçant le fait que le libéralisme est pris en otage par des libéraux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, je cite : « Mettre en avant les idées (libérales) qui ne bénéficient qu’à un certain groupe de personnes, c’est-à-dire les hommes blancs riches, n’attirera que des personnes de ce même groupe, alors que d’autres réformes (libérales) profiteraient aux minorités, aux travailleurs pauvres ou aux femmes. » (L’article se nomme : Féminisme et liberté : interview de Cathy Reisenwitz)
« le libéralisme est pris en otage par des libéraux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez »
Les libéraux ont le droit de se tromper comme tout le monde. De la à affirmer qu le libéralisme est « pris en otage », qu’il y a un vrai libéralisme, que quelqu’un connaît ce vrai libéralisme, qu’il y a une solution idéale … c’est aller un peu loin.
La SEULE façon d’aborder les choses n’est pas d’inventer un système idéal, mais de comprendre ce qui ne fonctionne pas et ne peut pas fonctionner. Et si des idées ne bénéficient qu’à un groupe, l’erreur ne vient pas de l’idée mais de la définition du groupe. Par exemple dans une entreprise il ne doit pas y avoir d’hommes, de femmes de blanc et de noir ou de religions mais simplement des employés assurant une fonction et des responsabilités – et ceux qui ont le malheur de raisonner autrement et d’y voir ces groupes doivent prendre la porte car ils empêchent l’entreprise de fonctionner correctement. Pas besoin de lois : juste du libéralisme.
« la loi autorise les chrétiens à s’habiller en chrétiens mais refuse aux musulman(e)s le droit de s’habiller en musulman(e) » la loi oblige à montrer son visage, point barre.
« loi force les athées et les musulmans à payer l’entretien des églises et autres lieux sacrés des chrétiens » faux, on paie pour l’entretien des églises (et autres lieux de culte) qui appartiennent à l’Etat du fait de la loi de séparation DES églises et de l’Etat.
« à accepter le vacarme des cloches des églises, à accepter les processions chrétiennes » Au-delà du fait qu’aucune loi n’existe en ce sens (avez-vous la preuve du contraire ?), vous trouveriez normal que l’on supprime ce qui contribue à l’identité d’une nation (quoi qu’en disent les gauchos) ? Personnellement, libéralisme ou pas, il ne me viendrait pas à l’idée d’empêcher un muezzin d’appeler à la prière dans un pays de culture musulmane ou de filer des coups de taloche à une vache en Inde. Ça s’appelle le respect. On peut se gargariser de grands principes mais si l’on n’est même pas capable de comprendre ça, c’est pas la peine de prétendre éclairer les autres sur la pensée de h16…
Le vrai libéralisme, c’est de comprendre par exemple qu’actuellement, la loi autorise les chrétiens à s’habiller en chrétiens mais refuse aux musulman(e)s le droit de s’habiller en musulman(e).
Ou la la, je porte une immense croix !!! 10 m de long. Encombrante 🙁 Si vous me croisez (!!!) fastoche c’est mouaaaaa ❗ Si quiconque veut en porter une plus longue, libre à lui , je ne serai pas jaloux 🙂
La loi force les athées et les musulmans à payer l’entretien des églises et autres lieux sacrés des chrétiens, à accepter le vacarme des cloches des églises, à accepter les processions chrétiennes, et ainsi de suite.
Et on paye des taxes pour offrir des terrains bon marchés pour les mosquées, si ce n’est pour la construction, même si l’on est juif et que l’on se fait tabasser ou mitrailler par les barbus !!! Et vous zappez le fait que les catholiques ont été spoliés 2 fois par l’état (« français »). Et les bouddhistes qui payent des impôts et taxes sans avoir de temples, on en fait quoi ❓ Moins d’état, et on se portera tous mieux.
La Suisse reconnait les principales religions, et il est possible de payer un impôt religieux : c’est un choix dont on reste libre de payer ou pas. On paye et on finance le culte religieux de son choix. Dans un pays avec des impôts trop progressifs comme en France, dur dur sauf faillite …
Il y a 50 ans, un homme ne pouvait se promener en short ❗ Interdit ❗ Et une femme en jean ❗ Les cloches sonnaient chaque quart et demie … toute la nuit !!! Faut-il les remplacer par des 747 ❓
Ce n’est plus le cas. Rome ne s’est pas faite en un jour.
C’est pas très Charlie tout ça, j’appelle tout de suite le 3615 Kommandantur, car je suis un bon républicain, vivre ensemble, esprit du 11 janvier, toussa.
C’est bien là que l’on se rend compte que la formule « Je suis Charly » est une réussite populaire qui a rassemblé des milliers et des milliers de personnes mais, qui, en soit, est littéralement fausse pour 99,8% des personnes qu’aucune autre appelle Charly, mais qu’en auberge, chacun mettait son problème: sa trouille, son exigence d’une plus grandes sécurité, sa solidarité éphémère, que sais-je encore? Et cette baudruche s’est évidemment rapidement dégonflée car si, pendant quelques heures, on a pu ressentir « une nation à l’unisson », cela n’a vraiment pas duré!
Je peux vous dire que les Français, simplement, par leur chauvinisme font déjà la différence entre eux et le reste du monde!
À cela s’ajoute la notion actuelle de « Français, issu de l’immigration », qui permet de ne pas « confondre » et justifie qu’entre Français, certains sont plus contrôlés que d’autres, mais, craché juré, ce n’est pas sur la couleur de peau!
J’ai vécu 17 ans en France, dans plusieurs régions, comme « travailleur immigré » (bon! citoyen U.E. et diplômé universitaire, quand même), je peux vous dire que je n’ai jamais été considéré à l’égal d’un Français, (type « blanc-nouvel ARIEL »), dans la sphère sociale du milieu fréquenté et si j’ai pu constater que si le personnel avait les mêmes préjugés de départ, « à l’usage », la conversion fut évidente, par contre, dans le milieu de mes « équivalents », le préjugé est socialement resté tel quel, alors que professionnellement, j’étais apprécié, surtout que je n’avais aucune ambition de pouvoir, dans la structure, et je n’étais donc, en rien, un rival.
Ce manque de tolérance (appelons les choses par leur nom) correspond bien à ce qu’on voit dans d’autres domaines: la polémique facile, le jugement précédant la réflexion, l’habitude d’une supériorité que plus rien ne justifie mais qui reste affirmée suffisamment pour encore donner des leçons au monde, le système du pour opposé au contre, sans cet esprit de nuances, qui, ailleurs, fait rire beaucoup de ceux qui se prennent autant au sérieux!
Et comment ne pas voir que ce chauvinisme, complexe de supériorité collectif, flirte déjà dangereusement avec une forme embryonnaire de discrimination qui ne demande qu’à s’exagérer en xénophobie puis en racisme, trouvant tout prétexte possible, pour diviser le monde en bons et mauvais: je suis de droite, la gauche = 0; « ceux qui ne sont pas mes amis sont mes ennemis: ça tue toute curiosité de l’autre, pourtant mon égal!
Et bonjour « la différence enrichissante »!
On aboutit à une contradiction interne de la France qui livre son message « pour le monde » (« fais ce que je dis ») mais n’est pas respecté en France (« et pas ce que je fais »).
Faut-il chercher ailleurs la raison qui motive l’état à ne rien changer dans ses habitudes mais à accuser l’Union Européenne, l’ €, la Grèce, l’Allemagne,les Américains, les « paradis fiscaux » plutôt que les Français qui fraudent etc… etc…
Qui n’a jamais vu que l’Airbus est un fleuron français, quand il sevend, et devient européen quand il s’écrase?
Qui n’a jamais entendu un champion dit Français, quand il gagne, mais dont on rappelle les origines , quand il est 6ième.
Je comprends donc que l’Union Européenne aurait dû être française, en France, ce qui est, pour le moins, paradoxal!
Ça sent le « propos nauséabond qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire » ,tout ça tout ça…
Oui, peut-être, pour vous!
Moi, je ne les ai pas vécues sans ignorer le « jeu » et le rôle de la France « officielle » à cette époque-là.
Mais ça rappelle aussi les 20 à 25% des votes exprimés, régulièrement, à une époque très récente.
Il n’y a pas loin entre la « marinière » et la Marine, au-delà des déclarations de bons principes et de méthodes.
J’ai un plan contre le racisme: à Rome fait comme les Romains. Et ne faites pas ch*** les romains.
on dirait du Cicéron. 🙂
ou du Poincaré
Il en est à ses combientièmes « insupportable » et « insoutenable » le p’tit Manuel cette année ? S’il devait mettre une pièce dans le bocal à chaque fois qu’il prononce un de ces mots, on aurait trouvé la solution au déficit.
C’est lui qu’il faut mettre dans le bocal (Bernard, j’attends tes sbires demain matin à 6 heures, mais je l’ai dit avant quand même). Parce que les pièces qu’il mettrait dans le bocal, devinez où il les prendrait…
Le racisme anti automobiliste, la haine instrumentalisée par les pouvoirs contre les automobilistes augmentent de manière insupportable dans notre pays.
Les discours de haine et de mépris les plus fréquents chez les gouvernants de l’Etat et collectivités locales ciblent les automobilistes dans les villes françaises. La discrimination, l’exclusion et la répression à l’encontre des automobilistes s’y aggravent.
Le mode de vie des automobilistes n’obéissant plus aux canons du dogme dominant des Verts, ils sont surtaxés, rackettés, réprimés et opprimés. Les fautes d’une très faible minorité d’automobilistes sont devenus le prétexte pour diminuer les droits de dizaines de millions d’automobilistes ou punir des millions d’automobilistes pour des faux délits ne nuisant à personne. Tout comme les habitudes de vie réelles ou supposées des juifs sont décriées par les antisémites depuis des siècles.
La loi devra donc d’abord condamner de manière exemplaire les discours de haine et de mépris contre les automobilistes dans le gouvernement, le parlement et au sommet des collectivités locales en particulier à Paris. La loi devra imposer une information non partisane sur les déplacements et la pollution au lieu de la désinformation actuelle, qui accuse les automobilistes particuliers de tous les maux en particuliers des maux qui sont dus à d’autres modes de transports, cette information objective éliminera la désinformation actuelle qui nourrit les tabous et dogmes anti automobilistes.
Les actions de groupe seront autorisées pour mieux lutter contre les discriminations, les automobilistes devront donc organiser de telles actions pour ne plus être considérés comme du bétail mené à l’abattoir comme actuellement.
Il me semble que c’était Rothbard déjà dans les années 80 qui avaient écrit un long billet décrivant la catégorie la plus opprimée dans la société américaine : les fumeurs. C’était le début des grandes campagnes anti-tabac, où le gouvernement s’était amusé à multiplier par dix les taxes contre ce produit.
Quand les commandos veulent s’attaquer aux pensées de ceux qui ne pensent pas pareil qu’eux, je me dis que ça val mal.
putain…2 ans a tenir ……
Oui, encore 2 ans. Et après, ça sera un autre, ex UMP, ou FN, ou re PS, et nous serons repartis pour 5 ans…
Et on sera cuits cuits … 🙁
ouaip, nous sommes déjà à point…
3objectifs à vals
1-Trouver de l’argent pour les petites associations amis du ps qui ne peuvent plus compter sur celui des communes qui ont changé de bord
2-Contourner la limitation des depenses électorales
3-Faire parler d’autre chose que les sujets qui fâchent (insécurité, chômage, dette, déficit structurel…)
Pour ce qui est du racisme présumé des français, je crains qu’à trop en faire il n’agace plus qu’autre chose.
quand le chien aboie , la caravane passe…. mais quelle mouche l’a piqué pour aboyer ainsi , je n’ai pas vu de caravane passer !
On a atteint les limites de la loi de Poe. Je ne saurais même pas dire si les commando et compagnie ici sont des plaisantins ou non.
Quant à l’autre avec son fétiche de « libéralisme », forcément antiraciste, c’est assez drôle. Mot vide par excellence, mais doué de connotations quasi pulsionnelles. Libéralisme, comme le pensait Mises, veut pour moi dire propriété (soit disant privée, comme s’il en existait une autre). En dehors de cela, il n’y a eu aucun mouvement qui n’ai revendiqué la vrai liberté.
Alors le « vrai libéralisme » qui se veut postmoderne sans odeur, sans saveur (sans histoire aussi, et bien sur antiraciste), je le laisse à d’autres.